Gakuen Toshi
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 Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa]

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Hikaru Hansha


Hikaru Hansha

Messages : 23
Date d'inscription : 03/09/2013

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MessageSujet: Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa]   Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa] EmptyLun 28 Oct - 0:52

"Que faire ?"

Voila une question qui taraudait l'esprit de la jeune Hikaru depuis le début de la journée. Ce matin, elle c'était levée, réveillée par le facteur selon sa routine habituelle. Une douche et deux toasts dans l'estomac après, elle jeta un coup d'oeil a son calendrier, accrocher juste au dessus de son bureau couvert des brouillons ratés du devoir de maths qu'elle avait mis un week end a finir. On était lundi. Mais ce qui inquiétait Hikaru, c'était ce qui arrivait le mercredi. L'échéance avait pourtant était marquée il y as quelques jours de cela, et la question qu'elle soulevait c'était immédiatement posée. Mais la jeune fille avait repoussée cet épineux dilemme a plus tard, préférant s'occuper de choses qui lui avait semblé plus importante sur le moment. Cependant, l'avant veille du jour fatidique, il était grand temps de trouver une réponse.

La question triturait encore Hikaru alors qu'elle courait vers son lycée. La tradition entourant ce jour si particulier voulait qu'elle offre quelque chose. Mais quoi ? Elle n'avait aucune idée de ce qui pourrait faire un beau cadeau. Et ce serait une honte que d'offrir un cadeau non approprié. "Offrir quelque chose, c'est tout un art !" disait souvent son grand-père. En effet, il fallait bien connaitre le destinataire pour faire un beau présent, et ce n'était pas le cas actuellement. Certes, elle avait passer beaucoup de temps avec lui récemment, mais pas assez pour découvrir autre chose que sa passion pour les salles d'arcades bondées et sa tendance a vouloir discuter la moindre petite action qu'entreprenait la jeune fille. La plupart du temps, a raison, ce qui ne faisait que décupler le caractère agaçant de la chose. Mais a moins de lui offrir "Le parfait petit guide du petit moraliste", aucun de ces aspects ne semblait offrir une bonne idée de cadeau.

Comme chaque matin, la classe de première année numéro 4 du lycée Tokumei était surexcitée. L'épicentre du brouhaha venait, comme a l'habitude, d'un petit groupe de garçon et de fille discutant activement des derniers ragots. Parmi eux, un garçon qui parlait plus fort que tout les autres réunis. Un garçon que la jeune fille décida d'ignorer sciemment, malgré les grands "Eh ! Hikaru ! Viens avec nous ! On est en train de discuter d'un plan pour essayer de connaitre l'age de Komoe-sensei !" qu'il lui lançait. Elle se contenta de fixer avec un peu trop d'insistance son bureau et de s'assoir sur sa chaise, sa question toujours a l'esprit. Sa réflexion fut cependant interrompue par l'arrivée du professeur de mathématique, qui semblait d'humeur particulièrement massacrante ce matin, vu qu'il déclara tout de go "Interro surprise sur les opérations vectorielles ! Calculatrice interdite !" au grand dam de la classe (Hikaru en ligne de front) qui n'avait pas compris la moindre chose aux vecteurs. Les opérations mathématiques remplirent trop sa tête pour qu'elle puisse penser a sa question, tout comme le japonais le fit en seconde période, ainsi que les autres matières durant le reste de ses cours. Aussi la question resta hors de son esprit jusqu’à ce que la cloche ne sonne pour marquer la fin des cours. Hikaru se dépêcha de remballer ses affaires pour courir hors de l’établissement avant qu'il ne la rattrape. Peine perdue.

"Hikaruuuuuuuuuu" appela la voix de Shigeno alors que la jeune fille sortait de la salle.

L’appelée se retourna lentement, tentant de cacher la gêne qui commençait a envahir ses joues.

"Salut, Shigeno-kun..." salua t elle vaguement en essayant de fuir la salle une nouvelle fois

"Eh !" s'exclama t il en posant la main sur son épaule "Pourquoi tu t'en va comme ça ? T'as un train a prendre ?"

"Ne me touche pas, crétin" grogna t elle en se dégageant de son étreinte "Je dois aller au travail..."

"Ah ! Je peut t'accompagner ? Mon dortoir est sur le chemin, tu te souviens ?" demanda t il, l'air enjoué

"Je... non ! Pas aujourd'hui !" protesta t elle vivement en courant hors du lycée, les joues dangereusement rouges, laissant derrière elle un Shigeno plutôt désappointé.

Depuis qu'il l'avait sortie du pétrin dans la galerie souterraine, ils avaient passer pas mal de temps ensemble. En fait, il était devenu la seule personne de son âge avec qui Hikaru parlait régulièrement et qu'elle appelait son ami en y pensant vraiment. Cependant, aujourd'hui, il ne fallait surtout pas qu'il la suive. Sinon, ça détruirait toute sa réflexion.

"Peut être que de faire un peu de lèche vitrine m'aidera a avoir des idées..." se dit t elle. Aussi se dirigea t elle vers la galerie souterraine. L'endroit était aussi bondé qu'a sa dernière visite. Les étudiants affluaient en masse vers les salles d'arcade, les restaurants (elle nota d'ailleurs que la vitrine dont elle avait indirectement causé la destruction avait était réparée... Le restaurant semblait beaucoup plus peuplé aussi) et les boutiques en tout genre. Hikaru s'arrêta devant une librairie. "Et pourquoi pas un livre ? Ca marche toujours, les livres !" Forte de cette conviction, elle pénétra dans la boutique. Près de l'entrée, une étudiante de Tokiwadai aux cheveux marrons courts lisait un manga d'enquête. Plus loin, deux adolescents de Tokumei regardait l'air coupable la section érotique. La jeune fille aux cheveux blancs, quand a elle, s'approcha du rayon manga. Elle ne se doutait pas qu'il était un grand lecteur de ce genre de littérature. Elle même n'en lisait que rarement, aussi était elle complétement perdue devant l'amas de choix disponible. Elle en prit un parfaitement au hasard, et lut la quatrième de couverture : "Magical Powered Kanamin ! Protectrice de la justice, elle utilise ses pouvoirs magiques pour faire le bien dans l'univers... et autour d'elle !" Sceptique, Hikaru jeta un coup d'oeil a la couverture. "Comment on peut se balader dehors avec des vêtements pareils ?" pensa t elle "Et ce battre, en plus... Il faudrait être bête pour enfiler un truc pareil, sérieusement..." Elle reposa le livre, et considéra de nouveau l'étagère, avant de pousser un soupir : rien ne lui semblait être un bon choix. Son regard dévia un instant vers les deux étudiants qui gloussait plus loin, dans la section érotique. Son teint devint cramoisi et elle quitta la boutique sans rien acheter.

Elle se dépêcha ensuite de rejoindre la boutique d'antiquité ou elle travaillait. Pas bien grande, elle était toutefois parfaitement bien entretenue, par Hikaru elle même, qui se chargeait de faire la poussière sur tout les objets antiques disponibles a la vente. A l'occasion, elle faisait la vente, et parfois même la promotion, quand elle avait des connaissances sur l'objet en question. Elle salua respectueusement le vieil homme qui tenait la boutique. Un vieillard tout ce qu'il y avait de plus respectable, qui entamait héroïquement sa quatre-vingt quatrième année de vie. Après avoir fait acte de civilité, elle se dirigea vers l'arrière boutique pour enfiler son uniforme de travail. Quoique, uniforme était un mot bien fort : Il se composait uniquement d'une veste sans manche verte récupérée dans une braderie et d'un tablier de servante, qui lui évitait de couvrir ses vêtements de poussière. La veste était juste la pour lui éviter d'utiliser son uniforme de cours, son lycée n'autorisant pas les élèves a garder leurs uniforme sur leur lieu de travail.

Tout en époussetant une horloge XIIIeme siècle, la jeune fille poursuivait sa réflexion. Elle pourrait aussi lui offrir une petite babiole. Quelque chose de joli, pas forcement utile, mais qui fera beau sur sa table de nuit. Mais encore une fois, quoi ? Son regard balaya la boutique. Rien ne semblait être vraiment adapter. Ses yeux s’arrêtèrent finalement sur le vieil homme. Après tout, ça ne coutait rien de demander...

"Excusez moi, monsieur..." commença t elle d'une voix peu assurée qui ne lui ressemblait pas le moins du monde

"Oui, Hikaru ? Tu as un problème ?" demanda t il en levant les yeux du livre qu'il lisait

"Non, non... J'aimerai juste... un conseil."

"Oh ? Quel genre de conseil ?"

"Eh bien... voila, j'aimerais faire un cadeau a quelqu'un, mais je ne sais pas trop quoi lui offrir..."

Le vieil homme croisa les bras et réfléchit quelques petites secondes.

"Dis moi... C'est pour un garçon que tu aime bien ?" demanda t il, un petit sourire malicieux sur les lèvres

Hikaru rougit immédiatement, et protesta violemment, secouant son plumeau comme une petite furie :

"Mais... Mais.. Mais... Pas du tout ! C'est juste un ami, un ami, c'est pour faire acte de politesse, vous voyez ce que je veut dire !"

Il éclata de rire : "Ha ha ! Oui, je vois ce que tu veut dire, en effet... Eh bien, ma fille a moi, quand elle voulait faire plaisir a ses "amis", elle leur cuisinait quelque choses... Souvent des cookies... D'affreux cookies, d'ailleurs, je comprends pourquoi elle as mit autant de temps a trouver un mari... Ha ha ! C'est beau la jeunesse..."

La jeune fille était trop occupée a réfléchir a la proposition de l'homme pour écouter ses ergotages. L'idée était bonne. C'était quelque chose de (surement) pas très difficile a faire, et qui lui ferait surement plaisir, vu l'appétit qu'il montrait en classe. Et elle n'aurait pas vraiment a dépenser d'argent dedans... sauf que...

"Mais, monsieur... Je ne sais pas du tout faire la cuisine..."

"Bah !" grogna t il "Demande a une amie de t'apprendre... tu dois bien avoir une amie douée en cuisine ?"

"Euh..."

La jeune fille retourna a son époussetage, gênée. Non, elle n'avais pas d'amie douée en cuisine. Elle n'avait pas d'amie tout court d'ailleurs. Le vieil homme soupira :

"Eh bien... Pourquoi ne pas demander... hmh... Tiens ! Va donc demander au café a coté ! Ils font de très bons gâteaux, non ? Le cuistot pourra peut être te donner quelques conseils !"

La jeune fille considéra aussi cette option. Ce n'était pas si bête que ça. C'était même plutôt malin. Au pire, elle pourrait payer le cuistot pour lui apprendre a cuisiner quelque chose de pas trop compliqué et de bon ! "Okay. Dès que ma journée est finie, je vais demander..." se dit elle en époussetant les bokken antiques avec une nouvelle conviction.

Au alentours de dix-huit heures, le vieil homme releva Hikaru de ses fonctions, et, encore vêtue de sa tenue de travail, elle alla au café voisin de la boutique. Le "Cat's Eye". "Drôle de nom, pour un café" se dit la jeune fille tout en rentrant dans l'établissement.

L'endroit n'était pas spécialement bondé. Il y avait bien quelques personnes ici et la discutant paisiblement, mais autrement l'établissement était relativement calme. La jeune fille se dirigea vers le comptoir, et demanda avec toute la politesse dont elle était capable :

"Bonjour... Est ce que votre cuisinier est présent ? J'aimerais lui demander quelque chose, si ça ne le gêne pas."
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Ash Reiseisa


Ash Reiseisa

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MessageSujet: Re: Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa]   Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa] EmptyVen 1 Nov - 15:47


Un ciel magnifique sans nuages remplit mon champ de vision tandis que j’ouvre mes yeux doucement… Je tourne la tête à droite et à gauche pour m’apercevoir que je suis entouré de bâtiments… Je me redresse et balaye du regard la rue qui s’étend sous mes pieds… Pas âmes qui vivent… J’avance pas à pas, laissant l’écho faire son travail… J’aperçois soudain un homme se dresser au milieu de cette artère… Je m’approche de lui alors qu’il fait de même… Nous nous retrouvons face à face… Mon reflet se tient face à moi, mais il porte une bure de l’église catholique… Il porte la main au pendentif en forme de croix qu’il arbore… Quand il enlève sa main, la croix est devenue un couteau de cuisine croisant le fer avec un shinai… Puis il ouvre la bouche pour me parler et…

*BIP BIP BIP BIP*

Par pur réflexe j’abats ma main sur mon réveil, cherchant à couper le bruit agressif de l’alarme. J’ouvre un œil pour vérifier l’heure affichée, 5h, grogne un peu alors que je me tourne et contemple mon plafond. L’image encore incrusté dans le cerveau, je porte instinctivement la main au pendentif en forme de couteau et de shinai, et pense à mon frère jumeau.

Après quelques minutes, je finis par me lever, m’habille au radar et sort de ma chambre. Après avoir vérifié que mon colocataire n’a pas bronché et  que sa porte est fermée, j’allume la lumière et me dirige vers le frigo. Je me sers un verre de multi-fruits et ouvre un peu plus les yeux. Je vérifie l’heure, 5h30…
*Hum… Faut que je sois dans ma voiture dans cinq minutes…* me dis-je intérieurement.  Je bois d’une traite mon verre, remplissant de vitamines mon corps, enfile mes chaussures et mon veste en jean, sort de l’appartement, descends les escaliers, sort du bâtiment alors que les lumières des lampadaires m’aveugle, monte dans ma voiture et allume le moteur.

Ma petite Fiat Panda démarre tranquillement, ronronnant malgré la fraicheur de l’air, et me salue en mettant le chauffage à fond et allumant le poste de radio/MP3 sur « One More Night » de Phil Collins. S’ensuivit « Best For Last » d’Adèle… « Super Trouper » d’Abba… « This Love » de Maroon 5…. Et me voilà arriver sur le parking du Cat’s Eyes.  Je coupe le moteur, frissonne quand l’air froid de l’extérieur me fouette le visage, ferme ma voiture et entre dans le café par la porte arrière.

Devant moi s’étends mon véritable habitat naturel : la cuisine du restaurant ! Pleinement réveillé, je traverse la pièce d’un pas léger pour atteindre le vestiaire. Enfilant rapidement ma tenue de cuisine et mes chaussures de sécurités, mon esprit commence à se mettre en marche, imaginant les odeurs qui viendront bientôt titiller mes narines. Une fois habillé, je me lance dans l’inspection des ustensiles, des fours, des plaques, des casseroles, des plans de travail…. Bah quoi ! Il faut bien vérifier que tout est propre pour éviter les contaminations bactériologiques non ?... Chaque centimètre carré de carrelage et d’aluminium est passé au peigne fin, rien n’est laissé pour compte. Tout est vérifié, que se soit la propreté ou le rangement… Prenant notes des quelques personnes à égueuler, je passe dans la salle pour vérifier les tables. Puis je regarde l’heure, 6h45.


- Bon… Aï ne devrait pas tarder à arriver.

Quinze minutes plus tard, la clochette indiquant l’ouverture de la porte de la salle tinte. M’affairant déjà en cuisine, j’entends des pieds trainer jusqu’au comptoir, un bruit indiquant un choc entre les pieds et le bar, puis je les entends venir en directions de la cuisine.  Je me retourne pour voir apparaitre une jeune femme guère plus âgée que moi, habillée chaudement, les yeux encore fermés, avançant grâce aux bruits qui l’entourent.

- Salut, princesse ! Dis-je en souriant.

Un grognement est la seule réponse que j’obtiens en retour. La chose se mouvant à la vitesse d’un zombi se dirige vers le vestiaire, puis revient quelques minutes plus tard. Elle s’arrête au niveau de la porte liant la cuisine et la salle, se retourne vers moi, parfaitement réveillé ce coup-ci.


- Ash ? Qu’est-ce que tu fais là ?

- Atsu ne peux pas être là aujourd’hui. Elle m’a demandé de prendre son tour d’ouverture.

- Ah… dit-elle en soupirant. Je devais discuter d’un truc important avec elle… Tant pis.

*******************

- OK, les gars ! Il est 18h ! nous annonce Aï en entrant en cuisine.

Enfin… J’attendais cette phrase avec impatience. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans notre petit café, cette phrase annonce plusieurs choses. La première c’est qu’il s’agit de la fin de l’après-midi, et qu’il n’y quasiment plus d’élèves à la recherche d’une collation (j’entends par là, « petit gâteau et boisson ») entrant chez nous. Nous allons enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. De ceci découle la deuxième, qui est l’ouverture du restaurant. En effet, le café se transforme en restaurant aux heures de repas donc midi et soir. Pour moi, il s’agit des meilleurs moments de la journée. Toute cette tension dû au « coup de feu » provoqué en cuisine par le fait que nous ne sommes que trois dans le meilleurs de cas, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui étant donné qu’il nous manque Atsumi. A ça viennent s’ajouter toutes les odeurs de viandes, de volailles, de sauces… Rien que d’y penser je prends presque mon pied. Et enfin, la dernière raison de mon impatience est qu’il est l‘heure de ma pause, et qui dit pause, dit réflexion sur des nouveautés à ajouter à la carte du restaurant.


- Oy, Akira ! Je prends ma pause ! Si on me cherche, je suis au « frigo » pour réfléchir à la nouveauté de la soirée. Dis-je à mon collègue sans vraiment prendre le temps de me retourner vers lui.

Sans attendre de réponse je file vers la porte de la chambre froide et m’y engouffre, refermant la porte derrière moi. Une fois à l’intérieur, je soupire et me détends. Je sens la fatigue me gagner et lutte un peu pour rester concentré. Non pas que la journée à été fatigante, loin de là, mais vu que cela fait trois de suite en une semaine que je m’occupe de l’ouverture du café, mes nuits sont courtes et je manque un peu de sommeil. Après tout, 5h de sommeil par nuit, enchainant cela avec des journées assez conséquentes, n’importe qui serait fatigué.

En y repensant, la journée d’aujourd’hui à été étrangement calme. Peu de personnes sur le breakfast, suffisamment de personnes sur l’heure du midi pour nous occuper mais pas nous déborder, et quelques personnes sur la sortie des cours… En plus de cela, pas de casses et pas d’embrouilles avec les clients… c’est tellement rare les journées aussi calmes que je pourrais les compter sur les doigts d’un homme par an….


- Bon… Revenons en à nos moutons…

A cet instant précis, la porte du frigo s’ouvre et la patronne du café se place dans l’espace engendré.

- Ash ? Tu as de la visite !

- Ah ?

- Une jeune fille… Apparemment elle aimerait avoir un conseil culinaire… Et comme ici, tu es le spécialiste, je luis ai dit que je lui envoyais « l’expert qui a radicalement changé ma vision de la cuisine » . Dit-elle en souriant.

- Aï… C’est gentil pour le compliment mais tu ne fais que me mettre un peu plus la pression là… soupirais-je en me relevant.

J’accompagne Aï jusque dans la salle et aperçoit la fameuse jeune fille, toute de verte vêtue avec un tablier, encore debout à côté du bar. Souriant légèrement, je m’approche de la mignonette en balayant la salle du regard à la recherche d’une table libre. Repérant ma cible dans un coin du salon, je m’arrête devant la jeune fille.


- Bonsoir, mademoiselle ! Ashitaka Reiseisa, pour vous servir. Je suppose que vous devez en avoir marre d’être debout, aussi je vous propose que nous nous installions à cette table. Dis-je en lui montrant la dite table. Nous serons plus à l’aise pour discuter.


Dernière édition par Ashitaka Reiseisa le Mar 12 Nov - 22:13, édité 1 fois
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Hikaru Hansha


Hikaru Hansha

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MessageSujet: Re: Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa]   Cuisine pour Tsundere [feat. Ashitaka Reiseisa] EmptyVen 1 Nov - 17:05

La femme derrière le comptoir demanda a Hikaru d'attendre un instant, et disparut derrière une porte, laissant la jeune fille seule a ses réflexions. Elle jeta a un coup d'oeil a son tablier et chassa quelques traces de poussières. Elle aurait peut être du l'enlever en partant de l'antiquaire... Surtout qu'elle risquait de le tacher... "Bah, c'est fait pour ça, de toute façon. Et j'en ai un autre a la boutique, de toute façon... Je me demande ou l'antiquaire les trouve..." pensa t elle, laissant son esprit vagabonder un petit peu. Elle se demanda si elle arriverait vraiment a cuisiner quelque chose de comestible... Elle n'avait jamais essayé.

La porte derrière le comptoir s'ouvrit a nouveau. Un homme apparut, habillé avec la panoplie du parfait cuisinier. Ses cheveux était presque de la même couleur que ses yeux, son visage était plutôt agréable a l’œil, sans toutefois paraitre exceptionnel aux yeux de la jeune fille. Il était aussi plus grand qu'elle, de dix centimètres au moins. Il s'avança vers la jeune fille, un sourire accueillant aux lèvres, et se présenta :

-Bonsoir, mademoiselle ! Ashitaka Reiseisa, pour vous servir. Je suppose que vous devez en avoir marre d’être debout, aussi je vous propose que nous nous installions à cette table. Nous serons plus à l’aise pour discuter.

La jeune fille s'inclina poliment et s'assit en face de l'homme a la table qu'il désignait, puis se présenta a son tour.

-Bonsoir, monsieur. Mon nom est Hikaru Hansha, je travaille dans la boutique d'antiquité de Kugatowa-san, a côté. Il m'as conseillée de venir ici, car vous pourriez m'aider, selon lui.

Elle prit une inspiration, essaya d'ignorer la chaleur qui lui montait aux joues, et s'expliqua plus en avant :

-Voila, pour faire simple, j'ai envie de faire un cadeau a un ami... Cependant je n'ai aucune idée sure de ce qui pourrait lui plaire... Alors je me suis dit, vu que cet ami est relativement glouton, que je pourrais lui préparer un gâteau... ou des biscuits... enfin, ce genre de truc, vous voyez...

Elle détourna le regard. Pourquoi, par tout les shoguns qui ont régner sur ce pays, devait elle s'embrouiller a chaque fois qu'elle abordait ce sujet ? C'était rageant !

-Bref ! Continua t elle. J'aimerais que vous me donniez quelques conseils... Des recettes peut être, si possible... Quelque chose de pas trop dur a faire, que je puisse reproduire avec pas beaucoup de moyens et des ingrédients pas trop chers... Oh, et de bon, surtout !

La jeune fille se tut, et reprit presque immédiatement. Elle avait oublier la partie la plus importante !

-Oh, évidemment, je ne demande pas ça gratuitement ! Je... Je n'ai pas d'argent a donner, mais si vous avez besoin d'aide pour la plonge, le service ou quoi que ce soit d'autre, ce soir ou un autre jour... Je serais ravie de pouvoir vous aider. Gratuitement, évidemment ! Et si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre, bien sur, je peut aussi le faire ! Tant que ça n'as rien a voir avec manipuler avec un ordinateur, je suis presque sure que je peut y arriver... Alors ?

Elle adressa un maigre sourire a son interlocuteur. Elle avait débiter sa tirade a toute vitesse, sans reprendre son souffle une seule fois. Pourquoi était t elle si nerveuse, bon sang...
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